mardi 22 février 2011

THOMAS VDB


Thomas VDB est comme qui dirait « connu de nos services ». Dans une autre vie le garçon officiait en qualité de rédacteur en chef d’un magazine de rock sous son vrai nom Thomas Vandenberghe. Et si je lui dédie ce mois-ci un coup de cœur ce n’est pas par solidarité professionnelle mais bien parce que cet ancien journaliste à un talent comique certain.

De sa vie d’avant, il a gardé le goût des guitares et des chanteurs chevelus…autant d’accointances qui lui ont inspiré un premier spectacle en 2007 justement baptisé En rock et en roll. Il y racontait son fanatisme rock et son métier de journaliste, thème assez originaux dans une catégorie stand up qui tourne en rond.

Pour son second spectacle, Presque célèbre, ce journaliste recyclé à eu le bon goût de ne pas surfer une deuxième fois sur ce qui a fait son petit succès mais d’ouvrir ses chakras comiques à un registre plus étendu. Sur la scène du Point Virgule, il s’est fendu d’un spectacle en 3D (enfin d’après lui !) dans lequel les effets spéciaux sont dantesques, notamment lorsqu’il remonte le temps pour empêcher l’existence de Michel Sardou ou devenir pote avec Freddy Mercury (les vieux réflexes rock sont encore très présents). Il y raconte aussi – dans un style singulier - ce que vivent ces pseudo-célébrités qui errent dans ce no man’s and de la notoriété, ces artistes débutants qui accèdent un peu à la célébrité et qu’on arrête désormais dans la rue pour leur demander l’heure. A cela viennent s’ajouter quelques bonnes saillies sur ses névroses, son insupportable fiancée, ses parents toxico de la tisane et quelques souvenir d’enfance à la campagne où adopter une attitude de rappeur rebelle – fan de NTM - était le meilleur moyen de bien passer pour un con !

Bref ses vieux démons musicaux ne l’ont pas complètement lâché mais ils ne sont plus qu’un léger prétexte à raconter une histoire drôle, trop courte, absurde parfois et tordante souvent. On ignore à ce jour si la presse rock le regrette (on demandera à son ami Philippe Manœuvre !) mais le petit monde du stand up décalé, lui, ne peut que se réjouir de cette nouvelle orientation professionnelle.

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